jeudi 28 septembre 2017

C dans l'air du 27 septembre 2017

Philippe Crevel était l'invité de l'émission de France 5 "C dans l'air" du 27 septembre 2017. L'émission était consacré au budget 2018.

Intervenaient également :

- Philippe DESSERTINE, économiste
- François ECALLE, ancien rapporteur de la cour des comptes
- Françoise FRESSOZ, journaliste au Monde



lundi 11 septembre 2017

le Mensuel du Cercle de l'Epargne - septembre 2017


La rentrée de l’épargne  et de la retraite

  • Questions à Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne et de Thomas Vendôme Investments 

Le coin du patrimoine

  • Héritage et inégalités de patrimoine
  • De quel patrimoine parlons-nous ?
  • Qui détient la dette de l’État français ? 

Le coin des retraités

  • 400 000 milliards de sabords pour les retraites 

Le coin de l’épargne

  • L’ISF, l’histoire agitée d’un impôt à fort ressort médiatique 

Dossier : Les enjeux de la Flat Tax

  • Quelques ordres de grandeur
  • La philosophie de la Flat Tax
  • La taxe forfaitaire, une mesure qui pourrait être paradoxalement favorable à l’épargne de court terme
  • La taxe forfaitaire et l’assurance-vie, un changement de modèle ?
  • Fiscalité applicable aux actions placées sur un compte titre
  • Les plus-values sur les valeurs mobilières 

Les chiffres du Cercle de l’Épargne

  • Tableau de bord des produits d’épargne
  • Tableau de bord des marchés financiers
  • Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
  • Tableau de bord retraite
                                                                                          Lire le PDF

mardi 5 septembre 2017

L'assurance-vie au JT 20 heures de TF1 le 4 septembre 2017


Philippe Crevel a été rapidement interviewé par l'équipe de TF1 sur la réforme fiscale de l'assurance-vie.

L'assurance-vie a connu un beau mois de juillet

Au mois de juillet, l’assurance-vie a enregistré une collecte nette de 2,1 milliards d’euros signant son meilleur résultat de ses douze derniers mois. Il fallait remonter au mois de juillet 2016 pour enregistrer une collecte supérieur à 1 milliard d’euros. Le mois de juillet est traditionnellement un bon mois pour l’assurance-vie. Même durant la période difficile de 2011/2012, la collecte était, en effet, restée positive.

Juillet 2017 ne déroge donc pas à la tradition et rompt avec la tendance baissière de ces derniers mois. Le montant des cotisations a été correct en s’élevant à 11,1 milliards d’euros contre 11,5 milliards d’euros le mois précédent. Les prestations ont, de leur côté, diminué à 9 milliards d’euros contre 10,9 milliards d’euros au mois de juin. Durant les mois d’été, les épargnants effectuent moins de rachats car ils s’engagent peu sur des opérations lourdes (achats ou construction de logement, achats de voitures). Ces moindres rachats peuvent également s’expliquer par la dissipation des craintes générées par la loi Sapin II (blocage des contrats en cas de crise systémique). L’effet « baisse des taux » qui avait pu amener certains assurés à effectuer des rachats s’estompe également. Les bons résultats de juillet sont également liés au fait que les ménages effectuent leurs arbitrages de milieu d’année avant de partir en vacances. Les assureurs, les courtiers et les conseillers en gestion de patrimoine profitent, en outre, de la disponibilité de leurs clients pour les inciter à réaliser quelques versements.

Les épargnants ont été moins sensibles aux charmes des unités de compte dont la collecte est en baisse. Elle s’est élevée à 2,7 milliards d’euros soit 24 % de la collecte totale contre respectivement 3,5 milliards et 30 % au mois de juin.

Le mois de juillet ne marque pas obligatoire un retournement de tendance. L’environnement de l’assurance-vie est, en effet, de plus en plus agité et complexe. Après avoir été confronté à la baisse du rendement des fonds euros, elle doit faire face désormais à une éventuelle refonte de son régime fiscal.

Comme souvent au début des mandats présidentiels, elle est dans l’œil du cyclone. La tentation est grande pour une nouvelle équipe de modifier le régime fiscal de ce produit d’épargne qui est, en volume avec un encours, de loin le premier placement des Français.

Les pouvoirs publics cherchent tout à la fois à en réduire le coût fiscal et à réorienter l’épargne des ménages vers ce qui est appelé l’économie réelle. François Hollande s’y était essayé sans beaucoup de résultats. Emmanuel Macron s’est engagé à instituer une taxe forfaitaire unique d’environ 30 %sur les revenus de l’épargne. Elle devrait s’appliquer, selon les informations disponibles, sur les nouveaux versements effectués sur les contrats d’assurance-vie qui dépasseront 150 000 euros. Ce dispositif appliqué à l’assurance-vie aboutirait à une augmentation des prélèvements pour les contrats de plus de 8 ans, actuellement taxé à 23 % et qui passerait donc à 30 %. La taxe forfaitaire supprimerait le dispositif de fiscalité dégressive qui incite à épargner sur le long terme (le taux du prélèvement libératoire est de 35 % pour les contrats de 0 à 4 ans, de 15 % pour les contrats de 4 à 8 ans et 7,5 % après 8 ans).

Le dispositif avancé par le Gouvernement complexifiera le régime de l’assurance-vie. En effet, cohabiteront trois régimes de taxation, l’impôt sur le revenu, les prélèvements de 35 à 7,5 % pour les anciens versements et les versements inférieurs à 150 000 euros et la taxe forfaitaire unique pour les nouveaux versements de plus de 150 000 euros. Face à cette nouvelle situation, il est possible que les épargnants attendent d’y voir plus clair et à défaut d’investir dans des produits dits à risque privilégient les dépôts à vue et le Livret A  au cours de l’automne.