mercredi 25 mai 2016

Chômage, et de deux !

Un deuxième mois consécutif de baisse du chômage en France

Après la forte réduction de mars, le nombre de demandeurs d’emploi est à nouveau en recul au mois d’avril.

En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) est de 3 511 100 en baisse de 0,6 % sur un mois (soit –19 900 personnes). Sur trois mois, la baisse est de 1,2 % (–41 500 personnes). Désormais, le nombre de demandeurs d’emploi est en diminution sur un an de 0,6 % (–22 500 personnes).

Au mois d’avril, toutes les catégories d’âge bénéficient de la réduction du chômage. Le nombre de demandeurs diminue de 1,0 % pour les moins de 25 ans, de 0,6 % pour ceux âgés de 25 à 49 ans et de 0,3 % pour ceux âgés de 50 ans ou plus.

Toutes catégories confondues (A, B, C), le nombre de demandeurs d’emploi est de 5 397 000 à fin avril 2016. Ce nombre diminue de 1,0 % sur un mois (soit –57 100 personnes) et de 1,1 % sur trois mois (–62 700 personnes). Sur un an, il reste en hausse (+1,1 % sur un an soit +61 300 personnes). L’ancienneté moyenne des demandeurs (catégories A, B, C) continue, en revanche d’augmenter. Elle passe de 580 à 583 jours. Elle a progressé de 34 jours en un an.


Le Ministère du Travail a souligné qu’au mois d’avril 2016, le nombre de sorties de catégories A, B, C pour défaut d’actualisation a enregistré une forte hausse ce qui relativise la baisse enregistrée. Plus de 45 % des sorties sont liées à un défaut d’actualisation (catégories A, B, C) contre 18,4 % pour les reprises d’activité. Les radiations administratives représentent de leurs côtés 10 % des sorties soit le même taux que les entrées en formation. Ces dernières progressent de plus de 15 % sur trois mois et de plus de 18 % sur un an. C’est la conséquence de la montée en puissance du programme de formation engagée par le Gouvernement. Retraité des facteurs exceptionnels (formation, jours non ouvrés en avril), la décrue du nombre de demandeurs d’emploi est certainement bien plus faible. Néanmoins, elle s’inscrit dans un contexte de croissance modérée mais réelle. Après l’augmentation du PIB de 0,5 % au premier trimestre, ce dernier pourrait enregistrer une croissance de 0,3 à 0,4 % au deuxième trimestre permettant d’espérer un accroissement des créations d’emploi dans le secteur marchand. 

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