jeudi 24 décembre 2015

Petite baisse technique de la dette publique qui atteint néanmoins des sommets


La dette est repassé en dessus des 97  % du PIB à la fin du troisième trimestre. Elle représente désormais  96,9 % du PIB soit 2 103,2 Md€, en baisse de 2,2 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle diminue de 0,7 point par rapport au deuxième trimestre 2015. La dette publique nette décroît plus légèrement (-1,4 Md€).

Les évolutions de la dette publique en cours d'année sont fréquentes. En fonction des dates d'échéances des emprunts passés et des rentrées fiscales, le niveau d'endettement varie. Au 3ème trimestre, il y a en règle général un recul. Il n'en demeure pas moins que la tendance est à la hausse...

Au troisième trimestre 2015 la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue (–1,6 Md€). Les communes remboursent 0,3 Md€ de prêts, les départements 0,7 Md€ et les régions 0,7 Md€. Le reste des Apul (syndicats intercommunaux, organismes divers d'administration locale) contribue pour +0,1 Md€.

La contribution de l'État à la dette décroît de 1,1 Md€. Cette baisse provient pour l'essentiel de la dette négociable à court terme (–2,0 Md€). Les dépôts des correspondants au Trésor augmentent légèrement (+0,7 Md€). Les encours de titres de créances à long terme et de prêts à court et long terme restent stables. Sur cette période, aucune opération n'a été réalisée dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière (FESF, cf. encadré « Pour en savoir plus »). Par ailleurs, la contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) à la dette est stable.
La dette des administrations de sécurité sociale croît très légèrement

La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette augmente faiblement (+0,5 Md€) surtout du fait de l'Unedic (+1,1 Md€), de la Cnaf (+0,9 Md€) et de l'Acoss (+0,8 Md€). Au contraire, la Cades rembourse 1,3 Md€ de titres de créances négociables et 0,8 Md€ de dépôts de garantie.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

Emploi, un résultat mi-figues, mi-raisins en novembre !


 Après le très mauvais mois d’octobre, avec une hausse de 1,2 %, le nombre de demandeurs d’emploi (catégorie A) s’est légèrement contracté de 0,4 % au mois de novembre pour s’établir à 3 574 800. Sur un an, il progresse néanmoins de 2,5 % (88 000 demandeurs d’emploi de plus).

Si grâce aux contrats aidés, la situation s’améliore pour les jeunes actifs, en revanche, le nombre de demandeurs d’emploi de plus de 50 ans progresse rapidement. Sur un an, ce dernier augmente de 8,4 % (+0,2 % en novembre). La France compte désormais plus de 886 000 personnes de plus de 50 ans qui sont demandeurs d’emploi (catégorie A).

Toutes catégories confondues, le chômage progresse de 0,1 % en novembre et de 5,1 % sur un an. Le nombre de demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) est, de ce fait, de 5,442 millions contre 5,180 millions au mois de novembre 2014.

Une ancienneté de plus en en plus problématique

Au mois de novembre 45 % des demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) sont inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an contre 43 % au mois de novembre de l’année dernière. L’ancienneté moyenne du chômage est passée de 568 jours à 570  d’octobre à novembre. Elle a progressé de 32 jours en un an.

Une année à oublier

Cette légère décélération de la progression du chômage reste donc fragile au regard des autres résultats économiques qui ont été communiqués ces derniers jours.

Le mois de  novembre a été, en effet, marqué par le plus fort recul des dépenses de consommation depuis le mois de janvier 2014. La baisse a été de  1,1 % en volume. Elle fait suite à la contraction de 0,2 % intervenue au mois d'octobre. Cette nouvelle baisse provient principalement de la chute de la consommation d'énergie (–5,6 %) et du net recul des dépenses d'habillement (–4,7 %).

L’industrie à la peine du fait des exportations qui se contractent. Au mois d'octobre, le chiffre d'affaires des entreprises de l'industrie manufacturière se contracte de 1,0 % après avoir progressé de 0,6 % en septembre. L'industrie française souffre à l'exportation avec un nouveau recul de 0,8 % qui fait suite à une contraction de 1,4  % au mois de septembre. Sur l'ensemble de l'industrie, le chiffre d'affaires diminue de 1,0 % après une progression en septembre de 0,4 %. Au cours des trois derniers mois, le bilan est mauvais avec un recul de 0,8 % pour l'industrie manufacturière et de 0,7 % pour l'ensemble de l'industrie. Il est certes espéré un léger rebond pour la fin de l’année.

Une croissance toujours trop faible

Le taux de croissance attendu pour le dernier trimestre devrait être de 0,2 %. En 2015, la croissance devrait être de 1,1 % ce qui reste insuffisant pour contenir la progression de la population active, il faudrait au minimum 1,5 à 1,8 % de croissance.

Avant même le résultat du mois de décembre, l’année 2015 a donc déçu en matière d’emploi. Malgré une combinaison exceptionnelle, un pétrole pas cher, des taux bas, un euro faible, une moindre rigueur budgétaire, la croissance est restée relativement faible. La sortie d’un cycle de trois ans de stagnation s’avère plus difficile que prévu. La faiblesse de l’investissement du fait de surcapacités de production et l’amélioration encore trop ténue du taux de marge des entreprises n’ont pas contribué à la multiplication des créations d’emploi. En outre, le contexte international demeure incertain. Le ralentissement chinois, les récessions brésilienne et russe (doublée des embargos) ont pesé sur l’économie mondiale et donc sur la France.

En 2016, l’INSEE prévoit une très légère amélioration tant en termes de croissance qu’en termes d’emploi. Tout dépendra de l’investissement et de la capacité des entreprises françaises à regagner des parts de marché à l’exportation.
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Philippe Crevel
Directeur du Cabinet d'études Economiques Lorello Ecodata
Responsable du Cercle de l'Epargne
tel : 06 03 84 70 36
phcrevel@lorello.fr
 

Le pétrole baisse, quelles conséquences pour les Français


Le cours du baril du pétrole est au plus bas. Les Français bénéficient de substantiels gains de pouvoir d'achat. Philippe Crevel revient sur le sujet dans le cadre d'une interview au JT de 20 heures de TF1 (23 décembre 2015).

mercredi 23 décembre 2015

L'industrie française patine malgré la baisse de l'euro


Au mois d'octobre, le chiffre d'affaires des entreprises de l'industrie manufacturière se contracte de 1,0 % après avoir progressé de 0,6 % en septembre. L'industrie française continue de souffrir à l'exportation avec un nouveau recul de 0,8 % qui fait suite à une contraction de 1,4 % au mois de septembre. Sur l'ensemble de l'industrie , le chiffre d'affaires diminue de 1,0 % après une progression en septembre de 0,4 %.

Au cours des trois derniers mois, le bilan est mauvais avec un recul de 0,8 % pour l'industrie manufacturière et de 0,7 % pour l'ensemble de l'industrie.

C'est avec les prix de l'énergie en baisse, le secteur de la cokéfaction et raffinage  qui souffre le plus avec une diminution de 8 %. Les  matériels de transport (–1,1 %), malgré une hausse dans l'automobile (+1,8 %) sont également à la peine. 


Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière est quasi stable sur les trois derniers mois par rapport aux trois mêmes mois de l'année précédente. Il augmente dans l'ensemble de l'industrie (+0,4 %), porté par les industries extractives, énergie eau, déchets et dépollution (+2,5 %).Sur cette période, le chiffre d'affaires chute dans la cokéfaction et raffinage (–20,6 %). Il recule également dans les autres industries (–0,7 %). 
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Source : Insee

La consommation chute en novembre, la faute aux attentats et à l'énergie



Le mois de  novembre a été marqué par le plus fort recul des dépenses de consommation des ménages en biens depuis le mois de janvier 2014. La baisse est de  1,1 % en volume. Elle fait suite à la contraction de 0,2 % du mois d'octobre.

Cette nouvelle baisse provient principalement de la chute de la consommation d'énergie (–5,6 %) et du net recul des dépenses d'habillement (–4,7 %). Les attentats ont pu également provoquer un report de certaines dépenses.

En novembre, les dépenses en énergie se replient très nettement (–5,6 % après +2,2 %) ; il s'agit de leur plus forte baisse depuis juin 2013. Les températures moyennes de novembre ayant été particulièrement douces après un mois d'octobre un peu frais, les dépenses de chauffage s'amoindrissent. Ainsi, les dépenses en gaz et en électricité diminuent fortement. La consommation de produits raffinés continue de baisser (–2,0 %), en particulier celle de butane/propane et celle de fioul domestique.

En novembre, les achats de biens fabriqués continuent de baisser (–0,8 % après –1,3 % en octobre), surtout du fait de l'habillement.

Les dépenses en textile, habillement et cuir sont en retrait pour le troisième mois consécutif. Le recul est brutal en novembre : 4,7 % (après 1,2 % en octobre et 0,6 % en septembre), probablement du fait de températures clémentes.


La consommation totale de biens
La consommation totale de biens
Source : Insee

vendredi 18 décembre 2015

Le climat des affaires global perd un point au mois de décembre

Est-ce la faute aux attentats, au poids des incertitudes économiques, au mois de décembre 2015, le climat des affaires en France est en légère baisse.

 L'indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, perd un point. Il se situe à 101, un niveau un peu supérieur à sa moyenne de long terme (100) atteinte à l'été. Le climat progresse d'un point dans l'industrie et le bâtiment. Il perd deux points dans les services et quatre dans le commerce de détail.
L'indicateur de retournement reste dans la zone favorable

L'indicateur de retournement pour l'ensemble de l'économie reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de climat des affaires France

Climat des affaires dans l'industrie, léger mieux

Selon l'INSEE,  le climat conjoncturel au mois de décembre  dans l'industrie s'améliore légèrement. L'indicateur synthétique gagne un point et retrouve son niveau d'octobre (103), supérieur à sa moyenne de long terme (100).
Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur synthétique du climat des affaires
L'indicateur de retournement reste dans la zone indiquant une incertitude conjoncturelle.
Indicateur de retournement
Indicateur de retournement

mercredi 16 décembre 2015

Changement d'époque, la FED a relevé ses taux !

Chose prévue enfin réalisée, la FED a augmenté ses taux

Comme prévu, la FED a décidé de relever ses taux directeurs. Le taux interbancaire au jour le jour qui évoluait depuis fin 2008 entre 0 et 0,25 % est ainsi relevé d'un quart de point pour passer à une fourchette de 0,25 % à 0,50 %. Le Comité de politique monétaire a indiqué que le relèvement des taux serait ensuite progressif pour atteindre 1,4 % à la fin de l’année 2016. Cette augmentation est la première depuis 2006.

Pour cette année, la Banque centrale américaine qui a révisé ses prévisions à la hausse s’attend à une croissance de 2,1  %. Elle prévoit une accélération de la croissance l’année prochaine avec un taux de 2,4 % soit un peu plus que prévu au mois de septembre. Néanmoins, une décélération interviendrait en 2017 avec un taux de croissance qui reviendrait à 2,2 %.

Dans son communiqué, le Comité de politique monétaire a souligné que le marché de l'emploi s'était « considérablement amélioré ». Pour l’emploi, la Banque centrale prévoit encore une baisse du chômage en 2016 qui s’abaisserait à 4,7 % en 2016 contre 5 % à l’heure actuelle.

Selon les nouvelles projections, l'inflation devrait se rapprocher en 2016 de l'objectif de 2 % annuel visé par la Fed. Les prix à la consommation devraient ainsi progresser de 1,6 % l'année prochaine après avoir augmenté de seulement 0,4 % en 2015

La hausse des taux décidés par la FED est modeste mais marque la fin d’une époque. Si la politique monétaire extrêmement accommodante pour soutenir l’économie américaine et fluidifier le crédit après la récession de 2008-2009 n’est pas réellement remise en cause, la FED entend engager un processus de banalisation. Au sein du comité de politique monétaire, une majorité s’est dégagée malgré la faible inflation. La nécessité de reconstituer des marges d’action en cas de récession. En effet, en maintenant des taux nuls, la Banque centrale était désarmée en cas de survenue d’une nouvelle crise. Par ailleurs, avec une croissance de 2 %, les taux nuls constituaient une anomalie considérant que leur taux devrait se situer aux environs du taux de croissance.

Quel sera l’impact de ce relèvement ?

Ce changement de politique monétaire pourrait provoquer des tensions sur les marchés financiers même si la hausse des taux a été grandement anticipée ces dernières semaines et qu’elle est faible. Néanmoins, cette augmentation des taux par la FED pourrait déstabiliser certains pays émergents avec des flux de capitaux qui prendraient le chemin des Etats-Unis.

De nombreux investisseurs pourraient être tentés de sortir du Brésil, de la Turquie ou de l’Afrique du Sud, en quête de rendements plus rémunérateurs aux Etats-Unis. Il en résulterait une dépréciation de la monnaie de ces pays et un déficit de leur balance des paiements. La Banque mondiale a souligné que les pays émergents devraient « attacher leur ceinture ».

Les marchés « actions » devraient être un peu moins attractifs par rapport aux produits de taux. Cette correction a été anticipée. Par ailleurs, il n’y a pas à l’heure actuelle de bulle sur le marché « actions » ce qui devrait limiter la baisse des cours.

La zone euro devra éviter l’effet de contagion sur les taux. Le maintien de la politique de quantitative easing de la BCE devrait y contribuer. La Banque centrale pourrait être amenée à prendre de nouvelles mesures en cas de tenions.


La hausse des taux devrait favoriser l’appréciation du dollar et de ce fait pénaliser les exportations américaines et pénaliser les entreprises étrangères qui ont contracté des emprunts libellés en dollar. En revanche, les exportations européennes hors zone euro devraient être favorisées. 

Indices PMI en baisse en France

 L'indice PMI composite calculé par Markit, qui intègre le secteur manufacturier et celui des services, s'établit à 54,0 dans la version préliminaire publiée mercredi contre 54,2 en novembre. Il est au-dessus de la barre des 50 séparant la croissance et la contraction d'une activité depuis juillet 2013. L'indice PMI des services est lui aussi en baisse, à 53,9 contre 54,2 le mois précédent. Seul l'indice manufacturier progresse légèrement, à 53,1 contre 52,8 en novembre. 

En Allemagne, la croissance de l'activité du secteur privé  a légèrement ralenti en décembre mais se maintient à un niveau élevé, selon les résultats préliminaires des enquêtes mensuelles de Markit. L'indice PMI composite baisse à 54,9 après 55,2 en novembre. Il est cependant supérieur pour le 32e mois d'affilée au seuil de 50. L'indice PMI des services est lui aussi en repli, à 55,4 à 55,6 en novembre. L'indice manufacturier progresse en revanche légèrement, à 53,0 contre 52,9 le mois précédent. 

En France, les attentats ont eu un effet négatif sur les indices PMI. La croissance de l'activité dans le secteur privé en France a fortement ralenti ce mois-ci du fait d'une stagnation dans les services, dont un certain nombre de secteurs ont accusé l'impact des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, Cela met un coup d'arrêt à la progression de dix mois  pour les services.

L'indice du secteur manufacturer est au plus haut depuis mars 2014. Il s'inscrit à 51,6, un niveau reflétant une croissance modérée, contre 50,6 en novembre et sensiblement au-dessus des attentes des économistes interrogés par Reuters (50,5). 

 L'indice des services se situe lui juste sur le seuil de 50, après 51,0 en novembre et alors qu'il était attendu à 50,8. 

 L'indice composite, qui combine des éléments des indices du secteur manufacturier et des services, s'inscrit à 50,3, contre 51,0 un mois plus tôt.

Accès de faiblesse aux Etats-Unis


La production industrielle a reculé aux Etats-Unis de 0,6 % au mois de novembre quand elle était attendue en hausse de 0,1 %. Elle avait déjà reculé de 0,2 % en octobre. Le taux d'utilisation des capacités de production est ainsi passé de 77,5 à 77 %. par ailleurs, l'indicateur Markit PMI du secteur manufacturier a baissé de 1,4 point à 51, 3 points. Il reste néanmoins en territoire porteur pour la croissance tout en se rapprochant de la barre des 50 points. En novembre, il était de 54

BFM Business : Intégrale Placement avec Philippe Crevel : l'augmentation des taux de la FED et les nouveautés de 2016 pour les épargnants


mardi 15 décembre 2015

Revenus agricoles en baisse en Europe mais en augmentation en France

Selon Eurostat, le revenu agricole réel dans l'Union européenne (UE) a baissé de 6,0% en 2015 par rapport à 2014, alors que la main-d’œuvre agricole a reculé de 1,8%. En conséquence, le revenu agricole réel par actif dans l'UE a diminué de 4,3% en 2015. Parmi les États membres de l'UE, le revenu agricole réel par actif en 2015 devrait augmenter dans treize États membres et baisser dans quinze autres par rapport à l’année précédente.

Par rapport à l’année précédente, les plus fortes hausses du revenu agricole réel par actif sont attendues en Croatie (+21,5%), en Lettonie (+14,3%), en Grèce (+12,1%), en France (+8,8%) ainsi qu'en Italie (+8,7%), et les baisses les plus marquées en Allemagne (-37,6%), en Pologne (-23,8%), au Luxembourg (-20,0%), au Danemark (-19,7%), au Royaume-Uni (-19,3%) et en Roumanie (-19,2%). Entre 2010 et 2015, les estimations montrent que le revenu agricole réel par actif a reculé dans l'UE de 5,7%. Sur cette période, le revenu agricole réel par actif en 2015 a augmenté dans dix États membres, notamment en Italie, en République tchèque, en Bulgarie et en Irlande, tandis qu’il a diminué dans dix-huit États membres, les baisses les plus marquées étant relevées en Finlande, en Allemagne, en Roumanie, en Pologne, à Malte ainsi qu'au Luxembourg. En France, de 2010 à 2015, les revenus agricoles ont baissé de 2,5 %. 

Plus de 5,6 millions de salariés dans la fonction publique

Selon l'INSEE,  la fonction publique emploie 5,64 millions de salariés, y compris les bénéficiaires de contrats aidés. Hors contrats aidés, les effectifs s’élèvent à 5,43 millions.
En 2014, les effectifs en fin d’année ont augmenté de 40 200, soit +0,7 % sur un an, un rythme moindre qu’en 2013 (+1,5 %). 

Cette hausse s’explique aux deux tiers par celle du nombre de contrats aidés (+14,2 % après +36 % en 2013). Hors contrats aidés, les effectifs progressent de 0,3 %, après +0,7 % en 2013.
En revanche, en équivalent temps plein, le volume annuel de travail est, y compris contrats aidés, un peu plus dynamique qu’en 2013 (+1,2 % après +0,7 %) et atteint 5,28 millions. Cette hausse plus dynamique que celle des effectifs en fin d’année s’explique par une plus grande proportion de contrats aidés présents toute l’année en 2014 à la suite d’effets de calendrier de recrutements.
Dans la fonction publique de l’État, les effectifs totaux en fin d’année sont stables, après +1,0 % en 2013. Hors contrats aidés, l’emploi recule (–0,4 %). Il 
Dans la fonction publique territoriale, les effectifs continuent d’augmenter (+1,5 % y compris contrats aidés, +0,8 % hors contrats aidés), à un rythme cependant un peu moins soutenu qu’en 2013 (respectivement +2,0 % et +0,9 %). La hausse est de nouveau plus marquée dans le secteur communal que dans les organismes régionaux et départementaux.
Dans la fonction publique hospitalière, l’emploi ralentit en 2014 : +0,9 % y compris contrats aidés, après +1,7 % en 2013, et +0,7 % hors contrats aidés, après +1,4 % en 2013. Il augmente nettement plus dans les établissements médico-sociaux que dans les hôpitaux.

Effectifs par versant de la fonction publique
(p) : données provisoires
(1) postes principaux finaux au 31 décembre
(2) tout poste actif dans l'année
Champ : France
Sources : Insee, Siasp
Niveaux en milliersÉvolution (en %)
2014 (p)2012-20132013-2014 (p)
Effectifs au 31 décembre (1)
Fonction publiqueEnsemble, y.c. contrats aidés2 475,61,00,0
de l'Étathors contrats aidés2 375,30,1–0,4
Fonction publiqueEnsemble, y.c. contrats aidés1 981,52,01,5
territorialehors contrats aidés1 894,70,90,8
Fonction publiqueEnsemble, y.c. contrats aidés1 183,61,70,9
hospitalièrehors contrats aidés1 161,11,40,7
FonctionEnsemble, y.c. contrats aidés5 640,61,50,7
publiquehors contrats aidés5 431,10,70,3
Volume de travail en équivalent temps plein (2)
FonctionEnsemble, y.c. contrats aidés5 279,50,71,2
publiquehors contrats aidés5

jeudi 10 décembre 2015

L'industrie française résultats en demi teinte en octobre


Selon l'INSEE, au mois d'octobre la production diminue dans l'industrie manufacturière de 0,5 % après –0,1 % en septembre. Elle progresse, en revanche  dans l'ensemble de l'industrie de 0,5 % après 0,0 % en septembre.  La production manufacturière des trois derniers mois augmente de 1,1 %. Sur un an, la production manufacturière augmente (+1,7 %)

mercredi 9 décembre 2015

Les défaillances d'entreprise au mois de septembre

Selon la Banque de France, à la  fin du mois de septembre, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 62 988, soit une baisse de 0,6 % par rapport à septembre 2014. les défaillances restent néanmoins à un sommet par rapport à ces quinze dernières années.
Les défaillances cumulées progressent de 0,2 % dans les microentreprises. Elles reculent en revanche pour les autres catégories de tailles : - 7,0 % pour les autres PME et - 27,9 % pour les ETI et grandes entreprises.
Les encours de crédits associés aux défaillances représentent environ 0,5 % du total des encours de crédit déclarés au Service central des Risques de la Banque de France.
Défaillances d'entreprises