mardi 31 mars 2015

L'industrie toujours en indélicatesse

Selon l'INSEE, au mois de  janvier, le chiffre d’affaires des entreprises de l’industrie manufacturière a reculé de 0,9 % contre une stabilité en décembre. L'industrie n'arrive pas à reprendre pied à l'exportation où le chiffre d'affaires se contracte de 3,4 %. Pour l'ensemble de l'industrie, la chute est de 0,7 % en février.

Au cours des trois derniers mois, le chiffre d’affaires se replie dans l’industrie manufacturière (–0,5 %) et dans l’ensemble de l’industrie (–0,7 %).

Le chiffre d’affaires se contracte fortement dans la cokéfaction et raffinage (–8,9 %). Il fléchit dans les autres industries (–0,3 %), avec notamment des baisses dans l’industrie chimique (–1,3 %), le caoutchouc, plastique et minéraux non métalliques (–0,5 %), et les industries agricoles et alimentaires(–0,5 %). En revanche, il progresse dans les matériels de transport (+1,8 %), en particulier dans les autres matériels de transport (+2,6 %). Il est stable dans les équipements électriques, électroniques, informatiques et machines.

Sur un an, le résultat n'est pas bon avec une contraction de 1,2 %.
Sur cette période, le chiffre d’affaires chute dans la cokéfaction et raffinage (–13,8 %). Il diminue dans les autres industries (–0,7 %) et les équipements électriques, électroniques, informatiques et machines (–1,2 %) et décroît très légèrement dans les industries agricoles et alimentaires (–0,2 %). À l’inverse, il progresse dans les matériels de transport (+1,0 %).
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Source : Insee

Les Français changent peu de régions

L'INSEE a réalisé une étude très intéressante sur les déménagements d’une région à l’autre en France. Ils sont relativement peu nombreux. Ainsi, entre 2001 et 2006, seulement 6 % de la population âgée d’au moins 5 ans a changé de région. Ils sont liés, selon les cas, à la poursuite d’études, à l’entrée dans la vie active, à la recherche d’un nouveau cadre de vie... L’importance des flux de départs et d’arrivées et les raisons qui les motivent permettent de déterminer six grands ensembles de régions. L’Île-de-France est au cœur des phénomènes migratoires ; elle se distingue des autres régions métropolitaines par sa forte attractivité auprès des étudiants et des jeunes actifs, alors que les flux sont déficitaires aux autres âges. Son potentiel d’emploi et sa densité universitaire influencent fortement les caractéristiques migratoires des régions proches. La façade atlantique présente, quant à elle, des flux d’arrivées importants à tous les âges. Dans beaucoup de régions, les entrées sont davantage liées à des choix résidentiels qu’à une attractivité économique.

La consommation en petite forme au mois de février

Au mois de février, selon l'INSEE,  les dépenses de consommation des ménages n'ont augmenté que de 0,1 % après une belle hausse de 0,7 % en janvier.  Le dynamisme des dépenses en énergie et en autres biens fabriqués est compensé par un léger repli de la consommation en habillement et en automobiles.

La consommation totale de biens

lundi 30 mars 2015

2,1 millions de TPE en France

L'INSEE vient depublier une étude sur les Très Petites Entreprises. Ainsi en 2012, en France, sur 3,3 millions d’entreprises qui exercent une activité dans les secteurs principalement marchands, hors agriculture et services financier,  2,1 millions, soit les deux tiers, sont des très petites entreprises (TPE). Une TPE emploie moins de 10 salariés, et  n’appartient pas à un groupe (sauf s'il s'agit d'un groupe de type microentreprise au sens de la LME), a un chiffre d’affaires ou un total de bilan inférieur à 2 millions d’euros. Sont exclus de cette catégorie les auto-entrepreneurs ainis que les sytrctures qui dépendent du  régime fiscal de la micro-entreprise.
Les TPE emploient 2,3 millions de salariés en équivalent temps plein (ETP), soit 19 % des effectifs du champ principalement marchand non agricole et non financier. Elles réalisent 477 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 168 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit respectivement 13 % et 17 % du champ. Par leur valeur ajoutée, elles contribuent pour 9 % au produit intérieur brut national.

Les TPE jounet un rôle important dans le secteur du commerce (22 % des TPE), les services aux entreprises (20 %) et la construction (17 %).  7 % des TPE, soit plus de 150 000 unités,  évoluent dans le secteur industriel. Elles interviennent notamment dans la fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires (35 000 unités), la production, le transport et la distribution d'électricité (14 600), l’imprimerie (10 000), la réparation d’ouvrages en métaux, de machines et d’équipements (9 800).

vendredi 27 mars 2015

Tableau de bord conjoncturel de l"INSEE

L'INSEE propose un tableau de bord de la conjoncture française tenu à jour en temps réel. Ainsi, il est possible de connaître les derniers résultats de la croissance, de l'emploi, de la consommation...

Consulter le tableau de bord

La confiance reviendrait-elle ?

Les ménages français sont plus optimistes en ce début d'année. en effet, selon l'INSEE, au mois de mars 2015, la confiance des ménages gagne 1 point et atteint 93, son plus haut niveau depuis novembre 2010. Il reste néanmoins en dessous de sa moyenne de longue période (100).
En mars, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée et celle sur leur situation financière personnelle future sont stables. Ces deux soldes demeurent en dessous de leur moyenne de longue période.
Ce retour léger de la confiance se traduit par le fait que les ménages sont plus nombreux à considérer comme opportun de faire des achats importants (+2 points). Le solde correspondant passe légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période, pour la première fois depuis octobre 2007.
Au niveau de l'épargne, les Français restent des fourmis.  Ainsi, toujours en mars, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle s’améliore (+2 points). Le solde d’opinion concernant leur capacité d’épargne futureaugmente fortement (+4 points). Ces deux soldes se situent nettement au-dessus de leur moyenne de long terme.
De même, la proportion de ménages estimant qu’il est opportun d’épargner augmente légèrement (+1 point). Le solde demeure néanmoins en dessous de sa moyenne de long terme.
Indicateur synthétique de confiance des ménages
Indicateur synthétique de confiance des ménages
OPINION DES MÉNAGES : l'indicateur synthétique et les soldes d'opinion
soldes de réponses CVS, en points
(1) Moyenne de janvier 1987 à décembre 2014
(2) Cet indicateur est normalisé de manière à avoir une moyenne de 100 et un écart-type de 10 sur la période d'estimation (1987-2014).
Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages
20142015
Moy. (1)Déc.Jan.Fév.Mars
Indicateur synthétique (2)10090909293
Situation financière personnelle - évolution passée–19–27–29–27–27
Situation financière personnelle - perspectives d'évolution–4–15–17–14–14
Capacité d'épargne actuelle817141416
Capacité d'épargne future–10–2–4–40
Opportunité d'épargner1826161415
Opportunité de faire des achats importants–14–22–18–15–13
Niveau de vie en France - évolution passée–43–67–66–62–60
Niveau de vie en France - perspectives d'évolution–23–43–40–37–35
Chômage - perspectives d'évolution3265615845
Prix - évolution passée–13–45–48–51–53
Prix - perspectives d'évolution–34–42–45–45–47

Avec la baisse de l'inflation, les Français commencent à percevoir une amélioration sur le pouvoir d'achat corroborée par les résultats du dernier trimestre 2014.  En mars, l’opinion des ménages sur le niveau de vie passé en France s’améliore pour le troisième mois consécutif (+2 points) et atteint son plus haut niveau depuis octobre 2007. De même, leur opinion sur le niveau de vie futur s’améliore pour le cinquième mois consécutif  (+2 points). Ces deux soldes demeurent toutefois nettement inférieurs à leur moyenne de longue période.
Même si le chômage a augmenté au mois de février, les ménages sont sensiblement moins nombreux à considérer que le chômage va augmenter : le solde correspondant chute de 13 points en mars et atteint son plus bas niveau depuis mai 2012. Il reste néanmoins au-dessus de sa moyenne de long terme.
La proportion de ménages considérant que les prix ont augmenté baisse pour le quatrième mois consécutif (–2 points en mars), et reste à son plus bas niveau depuis 1999. Elle demeure ainsi très nettement en dessous de sa moyenne de long terme.
En mars, les ménages sont également moins nombreux à anticiper une augmentation des prix : le solde correspondant baisse de 2 points. Il est à son plus bas niveau depuis novembre 2009, et sensiblement inférieur à sa moyenne de long terme.
Soldes d'opinion sur la situation financière personnelle et le niveau de vie en France
Soldes d'opinion sur la situation financière personnelle et le niveau de vie en  France
Opinion des ménages sur le chômage
Opinion des ménages sur le chômage
Opinion des ménages sur les prix
Opinion des ménages sur les prix

jeudi 26 mars 2015

Record de dépenses publiques à 57,2 % du PIB

Le déficit public pour 2014 s’établit à -84,8 milliards d’euros, soit -4,0 % du PIB après -4,1 % du PIB en 2013. En part de PIB, les recettes progressent de 52,9 % à 53,2 %, légèrement plus vite que les dépenses dont le poids dans le PIB passe de 57,0 % à 57,2 %. Le taux de prélèvements obligatoires est stable, à 44,7 % du PIB.

Ratios de finances publiques
(en % du PIB)
* La dette publique nette est égale à la dette publique brute moins les dépôts, les crédits et les titres de créance négociables détenus par les administrations publiques sur les autres secteurs.
Sources : Insee, DGFiP, DGTrésor, notification de mars 2015.

Lire la note de l'INSEE
2011201220132014
Déficit public–5,1–4,8–4,1–4,0
Dette publique (brute)85,289,692,395,0
Dette publique nette*76,980,683,586,3
Recettes publiques50,852,052,953,2
Dépenses publiques55,956,857,057,2
Prélèvement obligatoires

Les chiffres du mois : déficit 4 % du PIB, dette publique 95 % du PIB, prélèvements obligatoires 44,7 % du PIB


Selon l'INSEE, à la fin du quatrième trimestre 2014, la dette publique au sens  de Maastricht atteint 95 % du PIB et  s’établit à 2 037,8 Md€, en augmentation de 2,4 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle diminue toutefois de 0,2 point par rapport au troisième trimestre 2014 car le PIB progresse légèrement. La dette publique nette croît plus fortement (+20,9 Md€)
La dette de l’État, des Odac et des administrations publiques locales augmenteLa dette des administrations de sécurité sociale diminue

Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
La contribution de l’État à la dette augmente de 0,6 Md€ au quatrième trimestre 2014. Cette hausse provient pour l’essentiel de la dette négociable à long terme (+16,4 Md€), compensée en grande partie par la baisse des titres à court terme (-15,2 Md€). En outre, les dépôts des correspondants au trésor diminuent de 0,9 Md€. La contribution des Odac à la dette augmente de 1,3 Md€. Les dépôts de garantie au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) augmentent de 0,4 Md€. Les autres Odac empruntent pour 0,9 Md€.
La contribution des administrations publiques locales à la dette augmente fortement (+8,1 Md€). Elles empruntent pour 11,1 Md€ à long terme et remboursent 3,0 Md€ de prêts à court terme.
Au quatrième trimestre 2014, la contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue fortement (-7,6 Md€). Les principales baisses viennent de l’Acoss (-5,0 Md€), de la Cades (-4,0 Md€) et de la MSA (-2,8 Md€). Au contraire, la CNAF et Pôle Emploi s’endettent respectivement de 2,3 Md€ et 2,1 Md€.
Dette au sens de Maastricht et dette nette
Dette au sens de Maastricht et dette nette

Au quatrième trimestre 2014, le besoin de financement des administrations publiques (APU) baisse de 0,2 point, de 4,1 % à 3,9 % du PIB. Les dépenses des APU augmentent de 0,3 % (soit +1,0 Md€). Dans le même temps, les recettes progressent de 0,7 % (+1,9 Md€) du fait de la hausse des impôts sur le revenu et des cotisations sociales. Sur l’ensemble de l’année 2014, le déficit s’établit à 4,0 % du PIB après 4,1 % en 2013. Les prélèvements obligatoires atteignent 44,7 % du PIB


Pouvoir d'achat en baisse au dernier trimestre mais en hausse sur l'année grâce au recul des prix


En termes nominaux, le revenu disponible brut des ménages a, selon l'INSEE diminué de 0,1 % au dernier trimestre contre une hausse de 0,5 % au trimestre précédent. 
La masse salariale reçue progresse au même rythme qu’au trimestre précédent soit 0,3 % mais les impôts sur le revenu et le patrimoine accélèrent sont en forte augmentation +3,8 % après –0,1 % sous l’effet des mesures nouvelles pour 2014 sur l’impôt sur le revenu (suppression de certaines exonérations et abaissement du plafond du quotient familial). 
Au troisième trimestre, l’impact de ces mesures avait été compensé par la réduction d’impôt exceptionnelle pour les ménages modestes.
Le pouvoir d'achat des ménages progresse de 1,1 % en 2014 contre une stagnation en 2013. Cette amélioration a été obtenu malgré la baisse de 0,2 point sur le dernier trimestre. La baisse du prix de l'énergie et des matières premières ont contribué à l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages. 


mercredi 25 mars 2015

Chômage, la sortie du tunnel n'est pas encore pour demain

Demandeurs d’emploi
Résultats du mois de février


Février ne rime pas avec amélioration


Le nombre de demandeurs d’emploi qui avait baissé, en janvier, de 19 100, progresse de 12 800 en février. Le nombre de demandeurs d’emploi, catégorie A, s’élevait donc à la fin du mois dernier à 3 494 400 en hausse de 0,4 % par rapport à janvier. Sur un an, la progression est de 4,6 %. La barre des 3,5 millions pourrait être malheureusement franchie durant le printemps. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi atteint le chiffre de 5,561 millions en hausse de 0,3 % sur un mois et de 4,4 % sur un an.

Bonne nouvelle, le chômage des jeunes de moins de 25 ans est à nouveau en baisse, -0,3 % en février. Les emplois aidés continuent de faire effet sur cette tranche d’âge. En revanche, la situation continue de se dégrader pour les plus de 50 ans. Le nombre de demandeurs d’emploi s’est accru de 0,7 % en un mois pour cette catégorie et de 9,1 % sur un an. Sur les 3,494 millions de chômeurs, 828 900 ont plus de 50 ans. Ils représentent près du quart des demandeurs d’emploi.

Au niveau géographique, la Corse continue à être fortement touchée. Sur un an, la hausse du nombre de chômeurs atteint 13,2 %, plus du double de la moyenne nationale. 24 900 Corses sont à la recherche d’un emploi. La baisse d’activité dans le bâtiment et les travaux publics expliquent cette rapide détérioration de la situation en Corse. Parmi les autres régions connaissant une forte augmentation du chômage, figurent les Pays de la Loire (+8,2 %), Aquitaine (+8 %) et Rhône-Alpes (+7,8 %). En-dessous de la moyenne nationale (6,4 %) se trouvent la Haute-Normandie, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais. Ce sont des régions à vocation industrielle qui avaient été fortement touchées par la précédente montée du chômage.

L’ancienneté au chômage continue de progresser. Elle est de 545 jours en progression de 3 jours en un mois et de 28 jours en un an. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an est de 2,446 millions au mois de février en hausse de 0,7 % en un mois.


L’amélioration de la conjoncture est trop récente pour avoir des effets sur l’emploi. Le Gouvernement s’était d’ailleurs montré très prudent en ce qui concerne les résultats positifs du mois de janvier. L’amélioration interviendra au cours du second semestre. Le point noir reste la faible progression des investissements des entreprises obérant d’autant la création d’emploi. Le taux d’utilisation des capacités de production demeure bas ce qui conduit les entrepreneurs à retarder tant les investissements que les embauches. En revanche, les faibles taux d’intérêt et le contexte économique porteur devraient dans les prochains débloquer la situation, du moins il faut l’espérer. 

L'économie française reprend des couleurs

Certes,le climat des affaires  reste en-dessous de son niveau de longue tendance mais il se rapproche de la barre des 100 en gagnant deux points en mars. Il s'élève désormais à 96. 
L’indicateur de l'INSEE calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, passe ainsi de 94 à 96, après trois mois de stabilité. Le climat des affaires gagne un point dans les services et trois dans le commerce. Il est stable dans le bâtiment. En revanche, il perd un point dans l’industrie.
L'indicateur de retournement pour l’ensemble des secteurs reste dans la zone favorable signifiant que des signes de reprise sont présents.
Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de retournement France

Indicateur de retournement France

lundi 23 mars 2015

Livret A : résultat février, quand la décollecte devient la norme !

Le Livret A
Quand la décollecte devient la norme


Le Livret A a enregistré, au mois de février, son dixième mois consécutif de décollecte avec un recul de 970 millions d’euros. Avec le Livret de Développement Durable, la décollecte s’élève à 1,21 milliard d’euros. L’encours du Livret A est ainsi passé, en un an, de 267,6 à 261, 2 milliards d’euros.

Cette décollecte persistante est toujours liée à la baisse du taux à 1 % mais s’explique également par un dégonflage de l’enveloppe d’épargne de précaution qui avait connu une croissance inédite de 2011 à 2013. La crise financière et le relèvement des plafonds du Livret A et du LDD intervenue en 2012 et 2013 avaient conduit les épargnants à privilégier le Livret A et le LDD au détriment des placements longs. La collecte nette avait atteint pour le Livret A et le LDD 17,5 milliards d’euros en 2011, 49,16 milliards d’euros en 2012 et 19,10 milliards d’euros en 2013. Depuis un rééquilibrage s’opère au profit de l’assurance-vie et du Plan d’Epargne Logement. Par ailleurs, les ménages ont toujours tendance à laisser plus d’argent sur leurs comptes courants.


Il n’y a pas péril en la demeure

La décollecte ne remet pas en cause le système du Livret A. Au contraire, au vu des taux pratiqués à court terme, la Caisse des Dépôts peut se réjouir de la baisse de l’encours. Par ailleurs, l’encours du Livret A reste à un niveau historiquement élevé. La Caisse peut très bien gérer le Livret A avec une décollecte mensuelle qui tourne autour du milliard d’euros. Il ne faut pas oublier qu’il y a dix ans, en février 2005, l’encours du Livret A n’était que de 114 milliards d’euros.