jeudi 31 juillet 2014

Le taux de chômage de la zone euro en baisse au mois de juin 2014

Selon Eurostat, dans la zone euro,  le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 11,5% au mois de juin 2014. Il est en baisse par rapport au mois d'avril où le  taux est de 11,6% et par rapport à celui du mois de juin 2013 où il était de 12,0%. Le taux du mois de juin 2014 est le plus bas enregistré depuis septembre 2012. Dans l’Union européenne, le taux de chômage s’est établi à 10,2% au mois de juin 2014 en baisse par rapport au taux de 10,3% de mai 2014 et à celui de 10,9% de juin 2013. Il s’agit du taux le plus bas enregistré depuis mars 2012. Au mois de juin 2014, 25,005 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’Union européenne dont 18,412 millions dans la zone euro. Par rapport à mai 2014, le nombre de chômeurs a diminué de 198 000 dans l’UE28 et de 152 000 dans la zone euro. Comparé à juin 2013, le chômage a baissé de 1,537 million de personnes dans l’Union  et de 783 000 dans la zone euro.

Parmi les États membres, les taux de chômage les plus faibles ont été enregistrés en Autriche (5,0%), en Allemagne (5,1%) ainsi qu’à Malte (5,6%), et les plus élevés en Grèce (27,3% en avril 2014) et en Espagne (24,5%). Sur un an, le taux de chômage a baissé dans vingt-et-un États membres, a augmenté dans cinq autres et est resté stable aux Pays-Bas et en Suède. Les baisses les plus marquées ont été observées au Portugal (de 16,6% à 14,1%), en Hongrie (de 10,4% à 8,1% entre mai 2013 et mai 2014), en Irlande (de 13,6% à 11,8%) et en Espagne (de 26,2% à 24,5%), et les plus fortes hausses en Finlande (de 8,1% à 8,8%), au Luxembourg (de 5,9% à 6,3%) et en Autriche (de 4,7% à 5,0%).  En juin 2014, le taux de chômage aux États-Unis s’est établi à 6,1%, en baisse par rapport au taux de 6,3% enregistré en mai 2014 et à celui de 7,5% de juin 2013.

mercredi 30 juillet 2014

Croissance de 4 % au 2ème trimestre : les Etats-Unis sont presque de retour !

Après un recul un peu plus faible que prévu du PIB au premier trimestre, -2,1 %, les Etats-Unis ont renoué avec la croissance au deuxième trimestre. Le taux de croissance a atteint 4 % soit plus que ce que les experts attendaient.

Les dépenses de consommation ont progressé de 2,5% après 1,2% au 1er trimestre, les dépenses de biens durables, comme les voitures ou les équipements électroménagers d’une durée de vie de plus de quatre ans, ont enregistré une hausse forte de  14%, au plus haut depuis 2009. La reconstitution des stocks a ajouté 1,66 point de croissance alors qu’un déstockage au premier trimestre en avait soustrait 1,16 point. Les exportations ont progressé de 9,5 % après une chute de 9,2 % mais les importations ont augmenté plus rapidement,+11,7%.

Compte tenu du plan de réduction des  dépenses publiques du gouvernement fédéral, ces dernières ont baissé de 0,8 % au deuxième trimestre, en revanche, les dépenses des  collectivités locales ont augmenté de  3,1%, soit la plus forte progression depuis le 2eème trimestre 2009.
Sur l'année 2014, la croissance devrait se situer  ne devrait pas atteindre 2 %. Les prévisions du FMI prévoient une croissance de 1,7 % après 1,9 % en 2013.  Par ailleurs, les résultats de l'emploi sont décevant avec seulement 218 000 emplois créés en juillet soit moins que prévu.
Il est donc trop tôt pour indiquer que les Etats-Unis sont de retour. Il faudra attendre un peu avant de diagnostiquer une véritable reprise.

Philippe Crevel interviewé sur BFM au sujet du défaut de paiement de l'Argentine


Stabilité de la confiance en zone euro et en France : pas de reprise à l'horizon

Pas de quoi fanfaronné, les enquêtes des différents instituts de conjoncture soulignent que le niveau de  confiance est restée stable en juillet en France comme en zone euro . Pour la Commission, l’indice du climat économique s’est inscrit à 102,1, en hausse de seulement 0,1 point par rapport au mois de juin. L’enquête signale que la reprise continue dans la zone euro. Son faible rythme reste toutefois un problème majeur pour entrevoir une reprise réelle de l'économie.

mardi 29 juillet 2014

L'assurance-vie, le come back ?

Philippe Crevel a publié un article sur le site Atlantico, article consacré à l'évolution de l'assurance-vie et à l'épargne des Français.

Lire l'article

L'investissement toujours faible en zone euro

Selon Eurostat et la Banque Centrale Européenne, au premier trimestre 2014, le taux d'investissement des entreprises a été de 19,3% dans la zone euro en baisse de 0,1 point par rapport au quatrième trimestre 2013. . Cette diminution est le résultat d’une baisse de l’investissement (-0,8%) et  d’une hausse de la valeur ajoutée brute (+0,2%). Avant la crise, en 2008, ce taux était nettement supérieur à 22 %. 

Pour l'Union européenne,  le taux d'investissement s’est établi à 19,5% au premier trimestre 2014, contre 19,4% au trimestre précédent. Il était de 23 % en 2008. 

samedi 26 juillet 2014

La lettre économique hebdomadaire N°85 du 26 juillet 2014

  • Le coin des Epargnants
  • Les affres de la zone euro
  • Un semestre à oublier pour la France
  • Le Royaume-Uni confirme et signe
  • Les Etats-Unis toujours pris entre deux feux
  • L'agenda de la semaine prochaine

mercredi 23 juillet 2014

Le déficit public à 2,7 % au premier trimestre au sein de la zone euro

Au premier trimestre 2014, selon Eurostat, le ratio du déficit public par rapport au PIB, corrigé des variations saisonnières, s'est élevé à 2,7% dans la zone euro  quasiment stable par rapport au quatrième trimestre 2013 (2,6%). Dans l'Union européenne, le ratio de la dette publique par rapport au PIB a diminué, passant de 3,1% du PIB au quatrième trimestre 2013 à 1,9% du PIB au premier trimestre 2014, en grande partie due à des effets exceptionnels. la France est désormais très au-dessus de la moyenne européenne;

Au premier trimestre 2014, les recettes publiques totales se sont élevées dans la zone euro à 46,8% du PIB, contre 46,9% au quatrième trimestre 2013. Les dépenses publiques totales dans la zone euro se sont quant à elles établies à 49,5% du PIB, stables par rapport au trimestre précédent.

Au premier trimestre 2014, les recettes publiques totales dans l’UE28 représentaient 46,6% du PIB, contre 45,7% au quatrième trimestre 2013. Les dépenses publiques totales dans l’UE28 se sont quant à elles établies à 48,5%  du PIB, en baisse par rapport au trimestre précédent où elles se situaient à 48,8% du PIB.

Les économies attendues de la réformeinstitutionnelle

Philippe Crevel a répondu aux questions de la rédaction au sujet de la réforme institutionnelle et de ses conséquences budgétaires.

Lire l'interview

Climat des affaires stable au mois de juillet 2014

Selon l'INSEE, e climat des affaires reste stable en juillet. Il demeure inférieur à sa moyenne de longue période.
Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur synthétique du climat des affaires
L’indicateur de retournement, en légère progression par rapport à juin, quitte la zone défavorable pour entrer dans celle indiquant une incertitude conjoncturelle.
Indicateur de retournement
Indicateur de retournement
Le solde sur l’activité passée se replie mais se situe à un niveau très proche de sa moyenne de longue période. Quant au solde correspondant aux perspectives personnelles, il baisse légèrement et se situe à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme.
Tandis que les carnets de commandes globaux sont en légère hausse, les carnets étrangers sont stables. Néanmoins une majorité d’industriels continue à les considérer tous deux inférieurs à la normale.
Le solde sur les perspectives générales, qui représente l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, est quasi stable, à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme.
Enfin, les stocks de produits finis sont stables à un niveau très proche de la normale.

samedi 19 juillet 2014

Europe 1 : C'est l'économie, cette semaine avec Philippe Crevel


Philippe Crevel a été interrogé le samedi 19 juillet 2014 dans le cadre de l'émission "C'est l'économie cette semaine" par Julian Bugier au sujet des 100 ans de l'impôt sur le revenu.

Ecouter l'émission (à partir de 32 minutes 30)

La lettre économique hebdomadaire N° 84 du 19 juillet 2014

Au sommaire de la lettre économique hebdomadaire  N°84 : 

  • Le coin des Epargnants : les taux au plus bas et l'attentisme de rigueur
  • La France, toujours  la recherche d'un nouveau souffle
  • Royaume-Uni, le temps reste au beau fixe
  • L'Allemagne n'est pas une île
  • L'euro pâtit de l'Europe
  • A suivre, la semaine prochaine




vendredi 18 juillet 2014

Europe, une balance courante toujours excédentaire

Bonne nouvelle, l'Union européenne conserve un confortable excédent pour les échanges courants à hauteur  de 25,4 milliards d’euros pour le premier trimestre 2014 et de e 45,9 milliards d’euros pour la balance des services. Certes, ce résultat est en baisse par rapport au dernier trimestre 2013, signe d'une reprise et de moindre entrées de capitaux en Europe. La zone euro obtient de meilleur résultat que l'ensemble de l'Unon


Lire la note d'Eurostat

mercredi 16 juillet 2014

Création d'entreprise en baisse au mois de juin (hors auto-entrepreneurs)

Selon l'INSEE, au mois de  juin, le nombre de créations d'entreprises en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) est stable par rapport au mois de mai ; 0,0 % y compris auto-entrepreneurs. Une baisse de 0,7 % est même enregistrée  pour le nombre de créations hors auto-entrepreneurs.
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des trois derniers mois augmente par rapport aux mêmes mois un an auparavant (+2,0 %) et plus particulièrement pour les entreprises sous forme sociétaire (+5,8 %).
Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont les services aux entreprises et l’hébergement et la restauration.
Le nombre de créations brutes au cours des 12 derniers mois augmente (+0,8 %) par rapport aux 12 mois précédents et plus particulièrement pour les entreprises sous forme sociétaire (+3,5 %)
En mai, 50,8 % des créations enregistrées sur les douze derniers mois, en données brutes, sont des demandes d’auto-entreprises.
Part dans l'ensemble des créations en %
Cumul données brutes sur 12 mois
Source : Insee, Sirene
Avril 2014Mai 2014Juin 2014
Forme sociétaire29,829,929,9
Entreprises individuelles hors auto-entreprises19,419,319,2
Auto-entreprises50,850,850,8
La contribution d'un secteur à l’évolution d'ensemble est l’évolution observée dans ce secteur, pondérée par le poids relatif du secteur dans l'ensemble.
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)
* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
Source : Insee, Sirene

mardi 15 juillet 2014

JT 20 heures de TF1 : intervention de Philippe Crevel au sujet du centenaire de l'impôt sur le revenu


Philippe Crevel a été interrogé par la rédaction de TF1 au sujet du centenaire de l'impôt sur le revenu Le reportage passe à 7 minutes 7 secondes au JT de 20 heures du 15 juillet.

regarder le jt


Légère amélioration pour les crédits aux entreprises et baisse pour le crédit à l'habitat

Selon La Banque de France,  au mois de juin, le solde d’opinion des banques sur la demande de crédits des entreprises est en hausse, de façon plus marquée s’agissant des PME. En revanche,  la demande de crédits à l’habitat perçue par les banques baisse quand celle relative aux crédits à la consommation augmente.


L'impôt sur le revenu fête ses 100 ans sur TF1


Philippe Crevel a été interrogé par la rédaction de TF1 pour le journal du 13 heures (15 juillet) au sujet du centenaire de l'impôt sur le revenu.

Le Japon maintient le statu-quo pour la politique monétaire

La BoJ, la Banque centrale japonaise  a laissé la politique monétaire et ses projections à moyen terme inchangées. La Banque Centrale estime, en effet, que l'inflation atteindra son  objectif de 2% début 2016. Néanmoins, du fait des sorties capitaux, la Banque pourrait être  contrainte de poursuivre ses achats d’actifs pour maintenir sous contrôle les taux d’intérêt à long terme. Les sorties de capitaux pourraient conduire à des tensions sur les taux compte tenu du volume de dette publique à financer.

100 ans, l'âge de l'impôt sur le revenu, pas forcément le bel âge

L'impôt sur le revenu est le mal-aimé de la fiscalité française. La loi qui l'institue a été promulgué le 15 juillet 1914.

 Plus de 200 projets ont été présentés avant que celui de Joseph Caillaux le soit. L'impôt sur le revenu est né dans la douleur avec l'assassinat du rédacteur en chef du Figaro par la femme de Joseph Caillaux qui ne supportait pas les propos diffamatoires à l'encontre de son mari.

Le principe même de l'impôt sur le revenu a toujours posé problème en France. La révolution française est tout aussi l'enfant de la taille personnelle qui est l'ancêtre de l'IR que de Voltaire et de Rousseau. C'est par rejet de tout système déclaratoire que notre système fiscal s'est construit au cours du 19ème siècle. Les quatre contributions, la patente, la contribution mobilière, la contribution foncière et la contribution sur les portes et fenêtres tournaient autour de l'idée de taxer le revenu sans jamais l'atteindre directement.

La pression sociale et la nécessité d'accroître les recettes fiscales afin de financer le réarmement de la France ont conduit à l'adoption de l'impôt sur le revenu qui était tout à la fois progressif et déclaratoire. Le taux de 1914 était de 2 % mais s'appliquait par quotité afin de rendre la contribution progressive.

De 1914 à aujourd'hui, les questions autour de l'impôt sur le revenu restent les mêmes :


  • Faut-il appliquer le même barème à tous les types de revenus ?
  • Quel taux marginal ?
  • Faut-il assujettir tous les Français ?

L'impôt sur le revenu a toujours été un impôt symbole. Son poids financier est beaucoup moins important que son impact médiatique. Au maximum, 60 % des contribuables ont acquitté l'IR, c'était dans les années 80. Sinon, en moyenne, un Français sur deux paie l'impôt sur le revenu. Le taux marginal a fortement évolué avec un maximum à 90 % mais cela n'a pas beaucoup de signification car il faut prendre en compte l'assiette.

Aujourd'hui, le débat sur une réforme est resurgi au début de l'année 2014 pour être enterré assez rapidement. Il avait été évoqué l'éventuelle fusion de de l'IR et de la CSG avec comme risque que le mauvais impôt chasse le bon. Il a été une fois de plus proposé l'instauration de la retenue à la source qui serait une source de simplification mais qui déplaît à l'administration comme aux entreprises. En outre, il faudrait revoir le système de quotient familial. De ce fait, faute de réel plan, les ajustements se font à la marge avec l'introduction de mécanismes pour atténuer les effets de mesures prises hier ou avant hier. Il en résulte une complexification croissante de l'IR...





L'Union Européenne répond positivement à lamondialisation

Eurostat, l'institut statistique de l'Union européenne suite l'intégration de l'Union dans le processus de mondialisation. A travers une série d'indicateurs, l'institut mesure si l'Union réagit positivement à l'internationalisation de l'économie. Il apparaît que le poids des échanges dans le PIB s'est renforcé ces dix dernières années tout comme les flux d'investissements directs entrants et sortants.

Lire la note d'Eurostat

samedi 12 juillet 2014

La lettre N°83 de Lorello Ecodata du 12 juillet 2014:

  • Le coin des épargnants
  • Immobilier, les prix baissent
  • Livret A, 63 millions de Livrets et moi, et moi
  • Encore une mauvaise semaine pour la France
  • Japon, plus dure sera la chute
  • Etats-Unis, la fin du quantitative easing
  • A suivre, next week

vendredi 11 juillet 2014

Défaillance des entreprises au plus haut

Mauvaise nouvelle, les défaillances d'entreprise continuent d'augmenter et sont au plus haut avec à fin avril, un cumul sur 12 mois du nombre de défaillances de 63 242.

Les augmentations les plus fortes s’observent notamment dans l’information et la communication, l’hébergement-restauration et le commerce.

Le poids économique des défaillances, mesuré en termes de crédits bancaires, reste stable depuis 2010.
Défaillances d'entreprises

jeudi 10 juillet 2014

France, la production manufacturière et industrielle en berne

Selon l'INSEE, au cours des trois derniers mois, la production diminue dans l’industrie manufacturière a diminué de 0,9 % ; l'industrie a enregistré une contraction de 1,0 %.

Sur cette période, la production se replie nettement dans les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (–2,7 %). Elle diminue plus modérément dans les autres produits industriels (–0,4 %), dans les industries agricoles et alimentaires (–1,0 %) ainsi que dans les matériels de transport (–0,9 %). En revanche, elle augmente dans la cokéfaction et raffinage (+0,7 %).

Sur un an, le bilan n'est pas meilleur avec une diminution de 0,7 %. 
Sur cette période, la baisse de la production est particulièrement importante dans les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (–3,3 %), dans les industries agricoles et alimentaires (–2,3 %) ainsi que dans la cokéfaction et raffinage (–11,5 %). La production diminue plus légèrement dans les matériels de transport (–0,4 %). En revanche, la production augmente dans les autres produits industriels (+0,5 %).
Indices mensuels de la production industrielle
Indices mensuels de la production industrielle
Légende : CZ : industrie manufacturière - (C1) : IAA (C3) : équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines - (C4) : matériels de transport - (C5) : autres industries
Sources : Insee, SSP, SOeS

mercredi 9 juillet 2014

Le coût du travail continue à augmenter en France

Selon l'INSEE, le coût du travail continue à augmenter en France. Il est passé de 112,6 à 113,4 de janvier à avril de cette année (indice 100 décembre 2008)
Il est à noter que depuis le 1er janvier 2014 le taux d’exonération du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi CICE est passé de 4 % à 6 % de la masse salariale inférieure à 2,5 Smic. Comme l’ICHTrev-TS est un indice lissé sur une période de quatre trimestres, l’effet du passage à 6 % du taux du CICE sur l’évolution de l’indice s’étalera sur l’ensemble de l’année 2014.
ICHTrev-TS - Coût du travail
base 100 en déc. 2008
nd = non disponible Sources : Acoss, Dares, Insee
Janvier 2014Février 2014Mars 2014Avril 2014
Industries mécaniques et électriques112,6112,9113,2113,4
Industries extractives113,2113,4113,6nd
Industrie manufacturière111,9112,0112,2nd
Gaz, électricité, vapeur, air conditionné106,6106,6106,6nd
Eau ; assainissement, déchets, dépollution107,8107,8107,8nd
Construction109,5109,6109,8nd
Commerce108,6108,7108,8nd
Transports, entreposage107,8107,7107,7nd
Hébergement, restauration110,3110,5110,6nd
Information, communication110,4110,5110,7nd
Finance, assurance109,6109,8110,1nd
Activités immobilières112,7112,9113,1nd
Activités spécialisées, scientifiques, techniques108,1108,3108,6nd
Services administratifs, soutien114,6114,8115,0nd

mardi 8 juillet 2014

D'ici 2020, 8 millions de départs à la retraite

Avec l’arrivée des générations nombreuses du baby-boom à l’âge de la retraite, nous entrons dans le vif du sujet au niveau des  départs de fin de carrière. D'ici 2020, parmi personnes qui occupaient un emploi en 2009, quasiment 8 millions, soit trois sur dix, devraient avoir quitté définitivement le marché du travail à cet horizon.

Les régions les plus concernées par les départs devraient être celles où le poids initial des seniors dans l’emploi est le plus important, particulièrement en Limousin et en Auvergne. Quant aux métiers, que ce soit en nombre ou en part de l’emploi, les services aux particuliers et aux collectivités seraient les plus concernés avec plus d’un million de départs définitifs d’ici 2020
Les générations nombreuses du baby-boom deviennent les générations du  « papy-boom ».En 2009, 6,3 millions de personnes âgées de 50 à 69 ans déclarent occuper un emploi en France métropolitaine. Ces seniors  représentent un quart de la population active occupée . Sous l’effet conjugué du vieillissement de la population et de l’augmentation du taux d'emploi des seniors, leur part devrait croître dans les années à venir.
Particulièrement nombreux dans les régions les plus peuplées (1,3 million en Île-de-France, 600 000 en Rhône-Alpes, 500 000 en Provence-Alpes-Côte d’Azur), leur poids dans la population ayant un emploi varie peu sur le territoire : de 23 % en Nord-Pas-de-Calais à 27 % en Limousin .

lire l'enquête de l'INSEE

samedi 5 juillet 2014

La lettre économique hebdomadaire N°82 du 5 juillet 2014

  • Le Coin des Epargnants
  • Les Etats-Unis passent un bon 4 juillet
  • Les paradoxes russes
  • la France à la recherche de la bonne trajectoire
  • C'est bien connu, c'est toujours l'Allemagne qui gagne
  • Le Royaume-Uni confirme et signe
  • Les rendez-vous de la semaine prochaine

mardi 1 juillet 2014

L'amende de de BNPPARIBAS, quelle conséquence pour la compagnie et les épargnants ?


Philippe Crevel a été interrogé par TF1 au sujet de la décision des autorités américaines d'infliger à BNPPARIBAS une amende de plus de 6 milliards de dollars en raison de ses activités en dollars au profit de clients travaillant au sein de pays sous embargo.