jeudi 11 juillet 2013

L'immobilier, la baisse se confirme

Avec un ralentissement des transactions et l'allongement des délais de vente, les prix ont commencé à baisser. Ainsi, au premier trimestre 2013, les prix des logements baissent de 0,8 % par rapport au trimestre précédent ; ceux des logements neufs diminuent de 0,9 % et ceux des logements anciens de 0,7 %. Sur un an, les prix des logements diminuent de 1,4 % ; la baisse est plus prononcée dans le neuf que dans l’ancien : —1,9 % pour le neuf contre —1,4 % pour l’ancien. Le nombre de transactions dans le logement ancien était en 2011 de 805 000, +2,9% sur un an (source : Conseil général de l’environnement et du développement durable, d’après les bases fiscales et notariales). En 2012, un ralentissement est constaté avec 709 000 transactions, 12% de moins qu’en 2011. Il y a eu un petit frémissement au début 2013, +3,6% en février-avril, par rapport à février-avril 2012. Le cumul douze mois atteint 665 000 en avril, -17% sur un an. On s’achemine vers un repli des ventes de 10% en 2013. En Ile-de-France, un repli était intervenu dès 2011. Les ventes d’appartements anciens avaient atteint 102 000 unités, -9% sur un an. En 2012, elles ont reculé de 11% pour atteindre 90 000 unités, plus bas niveau depuis 2009. Au premier trimestre 2013, les ventes se redressent légèrement tout en restant en baisse sur un an. Ce processus devrait se poursuivre sur l'ensemble de l'année 2013. Les prix de l'immobilier ont doublé en dix ans en France. Le potentiel de baisse est d'environ 20 % au regard des prix pratiqués en Europe et des évolutions constatées chez nos partenaires. Néanmoins, la croissance de la population et la concentration dans certaines zones urbaines jouent contre la baisse. Il n'en demeure pas moins que l'infléchissement des prix est réel et cela malgré des taux historiquement bas pour le crédit.

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