mardi 2 octobre 2012

Tourisme, une saison difficile en Corse



sans surprise, d'autant plus que cela se pressentait au regard des remontées de la part des hôteliers, la saison touristique a mal commencé. Est-ce la faute au temps, aux élections à répétition ou à la crise qui ampute le pouvoir d'achat ? La dernière raison est certainement la principale. Le nombre de nuitées passées dans les hôtels corses recule de 8 % au second trimestre par rapport à l'an dernier sur cette même période. L'INSEE souligne que cette baisse de fréquentation est due à la diminution simultanée des nuitées françaises et étrangères. Parmi les principales clientèles étrangères, la fréquentation italienne et celle des pays nordiques s'effondrent respectivement de 37,5 % et 29 %. Dans le même temps, les nuitées suisses progressent, en revanche,de 28 % tandis que la clientèle allemande reste relativement stable. La durée des séjours baisse. Elle est de 2,04 jours au second trimestre 2012 contre 2,14 jours pour la même période en 2011. L'Extrême-Sud enregistre le plus fort repli des nuitées avec - 14 %. Les bassins d'Ajaccio et de Bastia connaissent une diminution de 8 %. La Balagne ne baisse que de de 3 %. Au mois de juin, l'offre globale d'hébergement est restée quasiment stable par rapport à juin 2011.Les hôtels haut de gamme augmente de 34 % avec l'ouverture notamment du Radison Blu à Agosta. En revanche, une diminution du nombre de chambres offertes par les hôtels de 0 à 2 étoiles est constatée. Il faut prendre en compte le reclassement des hôtels avec les nouvelles normes. la baisse de fréquentation des hôtels est de 7 % avec un recul plus fort pour les trois étoiles. Compte tenu des premières indications, le mois de juillet s'est inscrit dans cette tendance. Le mois d'août fut plus porteur mais relativement avec toujours des séjours plus courts. Les premiers chiffres du mois de septembre semble indiquer une bonne tenue des séjours avec une clientèle retraités assez présente. Le coût du transport a certainement dissuadé des touristes. Les habitués des pays du Sud sont évidemment fragilisés par la crise qui frappe leur pays.

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